 | Madame Yvonne MAURAGE Je me souviens de tante Yvonne à Erquelinnes, il y a très longtemps avec l’oncle Robert, Jean-Pierre et Bernard dans leur grande maison rue de Maubeuge — j’étais un petit garçon mais ça m’est resté : les lieux et les gens là-bas. Je l’ai surtout connue dans son appartement rue Albert 1er. Adolescent, quel bonheur la liberté de ses propos au cours des soirées entre cousins. Humour parfois féroce, mais écoute et bienveillance... on finissait par tomber d’accord à propos de Julos Beaucarne ou de l’abbé Pierre. Autonome très jeune, mère courageuse, humaniste à tout prix, tante Yvonne reste présente dans ma vie.
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